Place Publique Junior 2007
" TOUCHE A MON POTE "
Festival PPJ à la Friche Belle De Mai à Marseille
6/7/8 juillet 2007
Rencontre de 400 jeunes de l'hexagone autour de l'engagement des jeunes dans la cité.
Ateliers Photo, Video, Radio, Journal, Slam, Dance...
rendus des ateliers http://ppj2007.skyrock.com/
Festival PPJ à la Friche Belle De Mai à Marseille
6/7/8 juillet 2007
Rencontre de 400 jeunes de l'hexagone autour de l'engagement des jeunes dans la cité.
Ateliers Photo, Video, Radio, Journal, Slam, Dance...
rendus des ateliers http://ppj2007.skyrock.com/
Debat de cloture PPJ 2006 dans l’hémicycle du Conseil régional Paca >>>Cliquez et naviguez à 360 degrés
naviguez à 360 degrés visite virtuelle interactive réalisée par Adrien DUQUESNEL
UN CONTEXTE CERTAIN
Depuis des décennies, l'image de la jeunesse dans notre pays est tout simplement incompréhensible. On l'accuse de tous les maux
(de tous nos maux ?). Tour à tour dépolitisée, hyper individualiste, ultra consumériste, elle incarnerait à elle seule les errements de notre société en général. Mais ce chapeau est trop grand pour elle.
On peut fixer dans le temps l'apparition de l'image d'une jeunesse immature et je-m'en-foutiste. Elle est concomitante de l'apparition de cet âge inédit : l'adolescence. Avec l'école obligatoire, l'allongement de la durée moyenne des études, l'entrée mécanique dans le monde du travail de plus en plus tard, le rituel de passage de l'enfance au monde adulte s'est évaporé, donnant lieu à de nouveaux types de friction entre la société et sa jeunesse. Mais tous les pays n'ont pas développé une aussi forte crispation qu'en France. Alors que dans les pays nordiques, la confiance est de mise (politiques d'autonomie, responsabilisation), en France, la relégation et la crainte sont plus à l'ordre du jour que l'esprit de réconciliation.
Pourtant, en tant qu'acteurs associatifs de terrain, nos observations ne concordent pas avec cette vision délétère de la jeunesse. Mieux, nous sommes à même de démontrer que jamais dans l'histoire de notre pays la jeunesse n'a été aussi massivement « engagée » dans des actions collectives. Le désir de l'autre, la volonté d'agir en commun n'ont pas disparu. En occultant cette réalité, en maintenant un discours aveugle et sourd à ce potentiel social gigantesque, à cette force positive extraordinaire et porteuse d'espoir, nous accentuerons encore et encore ce fossé dangereux entre la société et « sa » jeunesse, au détriment d'un dialogue renoué avec les plus anciennes générations comme avec les décideurs.
Après les élections présidentielles et législatives, le festival Place Publique Junior abordera à travers la thématique Touche à mon pote, la question du « vivre ensemble » et de l'avenir démocratique du pays ; et ce avec des jeunes aux centres d'intérêt très variés ; parfois focalisés sur leur réalité immédiate et leurs désirs quotidiens parfois soucieux de comprendre le sens de leur action en élargissant leur horizon.
(de tous nos maux ?). Tour à tour dépolitisée, hyper individualiste, ultra consumériste, elle incarnerait à elle seule les errements de notre société en général. Mais ce chapeau est trop grand pour elle.
On peut fixer dans le temps l'apparition de l'image d'une jeunesse immature et je-m'en-foutiste. Elle est concomitante de l'apparition de cet âge inédit : l'adolescence. Avec l'école obligatoire, l'allongement de la durée moyenne des études, l'entrée mécanique dans le monde du travail de plus en plus tard, le rituel de passage de l'enfance au monde adulte s'est évaporé, donnant lieu à de nouveaux types de friction entre la société et sa jeunesse. Mais tous les pays n'ont pas développé une aussi forte crispation qu'en France. Alors que dans les pays nordiques, la confiance est de mise (politiques d'autonomie, responsabilisation), en France, la relégation et la crainte sont plus à l'ordre du jour que l'esprit de réconciliation.
Pourtant, en tant qu'acteurs associatifs de terrain, nos observations ne concordent pas avec cette vision délétère de la jeunesse. Mieux, nous sommes à même de démontrer que jamais dans l'histoire de notre pays la jeunesse n'a été aussi massivement « engagée » dans des actions collectives. Le désir de l'autre, la volonté d'agir en commun n'ont pas disparu. En occultant cette réalité, en maintenant un discours aveugle et sourd à ce potentiel social gigantesque, à cette force positive extraordinaire et porteuse d'espoir, nous accentuerons encore et encore ce fossé dangereux entre la société et « sa » jeunesse, au détriment d'un dialogue renoué avec les plus anciennes générations comme avec les décideurs.
Après les élections présidentielles et législatives, le festival Place Publique Junior abordera à travers la thématique Touche à mon pote, la question du « vivre ensemble » et de l'avenir démocratique du pays ; et ce avec des jeunes aux centres d'intérêt très variés ; parfois focalisés sur leur réalité immédiate et leurs désirs quotidiens parfois soucieux de comprendre le sens de leur action en élargissant leur horizon.
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